Lisztomanias de Châteauroux du 23 au 30 octobre 2010

Lisztomanias de Châteauroux du 23 au 30 octobre 2010

Thème 2010 : Liszt chez Chopin

Samedi 23 octobre à 21h : Concert littéraire « Chopin, l’Âme déchirée

» : Patrick Poivre d’Arvor (récitant), Jean-Philippe Collard (piano)

Dimanche 24 octobre à 16h : Concert « Schumann chez Franz » :

Nicolas Dautricourt (violon), Diana Ciocarlie (piano)

Lundi 25 octobre à 21h : « La Vie de Chopin racontée par Liszt » :

François-René Duchâble (piano), Alain Carré (récitant)

Mardi 26 octobre à 21h : Concert : Orchestre de Padoue et de la

Vénétie, piano et direction Giovanni Bellucci

Jeudi 28 octobre à 21h : Double récital et 2 pianos : Vahan

Mardirossian, Yves Henry

Vendredi 29 octobre à 21h : Récital : Igor Tchetuev (piano) et film

« la Valse de l’Adieu », Arnaud Oreb (piano)

Samedi 30 octobre à 21h : Concert à deux pianos : Antoine Hervé et

Pascal Amoyel

Scène Nationale Equinoxe - Avenue Charles de Gaulle - Châteauroux

Tarifs des concerts :

17 € (plein tarif), 12 € (tarif réduit)

Pass Liszt donnant accès à l’ensemble du festival : 119 €

Comments

[Chervonaz daniel]

Une délicieuse soirée romantique à Équinoxe.

Deux fauteuils rouges confortables à l’ancienne de type Louis XV Louis XVI, un éclairage bien ciblé, un piano à queue, tout ceci à quatre mètres de nous ; en décors sur le mur virtuel de ce salon sobre mais chic et confortable un portrait de Frédéric Chopin par Eugène Delacroix.
Et, à la barre de ce vaisseau de nuit Monsieur Jean Philippe Collard au piano et , avec un petit fascicule comprenant des perles poétiques de Verlaine, Rimbaud, Lamartine, Baudelaire, PPDA, Monsieur Patrick Poivre d’Arvor . Il disait ces poèmes comme il les aurait peut-être dits pour lui-même dans ce salon. Non pas en les déclamant de façon « actorienne » , théatrale mais en les sussurant à son micro-cravate qui, probablement impressionné de savoir que mille paires d’yeux et d’oreilles dans le noir silencieux de la salle étaient aux aguets , ne transmettait parfois pas tous les mots. Et ce côté non théatral, associé au grand silence de la Sallle, comble mais qui, suspendue aux œuvres de Chopin et aux célèbres poèmes dits , restait suspendue comme le Temps de Lamartine et ne voulait en rien rompre la magie de cette scénographie par des bruits ou même des applaudissements.